Le quartier a connu une urbanisation tardive par rapport au
reste du 14e arrondissement, Le lieu était fréquenté surtout par une population
déshéritée vivant aux marges de Paris. Les cultures maraîchères ont persisté
jusqu’à la fin du XIXe siècle. La création du parc Montsouris et
les travaux urbanistiques d’Haussmann ont donc marqué un tournant décisif dans
l’histoire du quartier.
Le
parc, déclaré d’utilité publique en 1865 et ouvert en 1878, a été aménagé sous
la direction du préfet Haussmann et de son ingénieur chargé des promenades et
plantations, Alphand.
De nombreux artistes ont quitté Montparnasse, devenu trop
cher pour trouver ici un havre de paix et des terrains à des prix abordables.
La Villa Seurat, essentiellement
construite avec des maisons-ateliers réalisées par l’architecte André Lurçat,
est le modèle le plus abouti de cette nouvelle migration artistique.
Ce quartier a donc acquis son caractère particulier grâce aux nombreux artistes, tels les peintres Amédée Ozenfant, ou Georges Braque, qui y ont fait construire leurs ateliers. Ils ont fait appel aux architectes les plus novateurs de leur temps, Le Corbusier, André Lurçat ou Auguste Perret. Toutes les tendances du style architectural moderne apparues dès les années 1920 (le cubisme par exemple) se trouvent donc représentées dans ce périmètre.
Ce quartier a donc acquis son caractère particulier grâce aux nombreux artistes, tels les peintres Amédée Ozenfant, ou Georges Braque, qui y ont fait construire leurs ateliers. Ils ont fait appel aux architectes les plus novateurs de leur temps, Le Corbusier, André Lurçat ou Auguste Perret. Toutes les tendances du style architectural moderne apparues dès les années 1920 (le cubisme par exemple) se trouvent donc représentées dans ce périmètre.
Ce renouveau architectural et artistique est renforcé dès
1922 par la création de la Cité Universitaire Internationale
Villa Seurat
- 101-103 rue de la Tombe-Issoire
Cette cité d’artistes, conçue par l’architecte André Lurçat, est exemplaire du modernisme des années 1920 malgré la modestie des matéeiaux. C’est par l’intermédiaire de son frère Jean, grand rénovateur en France des techniques de la tapisserie, que l’architecte André Lurçat a reçu les commandes successives d’artistes voulant habiter dans des villas modernes, sur des terrains constructibles en limite de la ville moins chers qu’à Montparnasse. La Villa Seurat a été en son temps une véritable cité d’artistes : elle accueillit Soutine, Gromaire, Goerg, mais aussi Henry Miller, au no 18, où il écrivit ses Tropiques. La première maison, édifiée en 1924, est celle de Jean Lurçat, au no 4.
Cette cité d’artistes, conçue par l’architecte André Lurçat, est exemplaire du modernisme des années 1920 malgré la modestie des matéeiaux. C’est par l’intermédiaire de son frère Jean, grand rénovateur en France des techniques de la tapisserie, que l’architecte André Lurçat a reçu les commandes successives d’artistes voulant habiter dans des villas modernes, sur des terrains constructibles en limite de la ville moins chers qu’à Montparnasse. La Villa Seurat a été en son temps une véritable cité d’artistes : elle accueillit Soutine, Gromaire, Goerg, mais aussi Henry Miller, au no 18, où il écrivit ses Tropiques. La première maison, édifiée en 1924, est celle de Jean Lurçat, au no 4.
Atelier du peintre
Ozenfant
L’atelier Ozenfant, construit en 1922-1923, est la première réalisation des idées nouvelles de Le Corbusier : un atelier-logement situé 53 avenue Reille, à proximité du parc Montsouris et sur une parcelle d’angle construit pour son collègue et ami, le peintre Amédée Ozenfant.
L’atelier Ozenfant, construit en 1922-1923, est la première réalisation des idées nouvelles de Le Corbusier : un atelier-logement situé 53 avenue Reille, à proximité du parc Montsouris et sur une parcelle d’angle construit pour son collègue et ami, le peintre Amédée Ozenfant.
6 rue
Georges-Braque
Résidence-atelier du peintre Georges Braque édifiée par Auguste et Gustave Perret en 1927-1930.
Résidence-atelier du peintre Georges Braque édifiée par Auguste et Gustave Perret en 1927-1930.
9 rue
Georges-Braque
Maison-atelier du peintre chinois M. Oui, réalisée par l'architecte Raymond Fischer en 1927. Edifice très caractéristique par ses jeux de volumes de la modernité architecturale de l’époque.
Maison-atelier du peintre chinois M. Oui, réalisée par l'architecte Raymond Fischer en 1927. Edifice très caractéristique par ses jeux de volumes de la modernité architecturale de l’époque.
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